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Marie-Hélène ProulxL’été et les grandes vacances inspirent souvent spontanément quelques douces folies. Pourtant, même lorsque les horaires scolaires et le métro-boulot-dodo reviennent s’imposer plus brutalement, des espaces existent toujours où l’intensité de chaque seconde nourrit notre côté rebelle… à une heure ou moins de route de Montréal.
Pour suivre la vague jusqu’à l’automne
Sports aquatiques
Chacun comprendrait qu’après cet été, plutôt sombre et pluvieux, plusieurs familles ressentent l’envie de prolonger les plaisirs estivaux. C’est donc avec joie qu’elles découvriront qu’en se chauffant les veines d’une bonne dose d’adrénaline, il devient possible de faire de l’eau son alliée et d’étendre les escapades nautiques parfois jusqu’à début octobre.
Les rives de Montréal offrent d’ailleurs un accès à des flots ardents, en premier lieu, ceux des rapides de Lachine, que Rafting Montréal, raftingmontreal.com, descend, en partant de LaSalle, jusqu’à la fin de septembre. Il en va de même pour les 8 ans et plus prêts à dépasser légèrement les limites du 60 minutes de voiture pour aller se plonger dans les beaux paysages de Lanaudière, après la saison des maringouins, en ayant recours au Rafting du nouveau monde www.newworld.ca, à Grenville-sur-la-Rouge. Les enfants peuvent se joindre à cette expédition, dès l’âge de 6 ans, pour une séance de rafting, ou encore de Jet Boat. Cette dernière embarcation, propulsée par un moteur de Volvo, répondra aux attentes de ceux qui préfèrent s’accrocher aux bords du bateau plutôt qu’à une pagaie. On peut observer aussi des embarcations de type Jet Boat chez Saute-Moutons, www.jetboatingmontreal.com, qui s’engagent dans ces rapides à partir du Vieux-Port. Et en y prenant place, les passagers pourront célébrer en grand les 30 ans de cette flotte navale.
Bien sûr, les abords de Montréal n’ont pas autant de vagues qu’Hawaï, mais il est tout de même possible d’y faire un corps à corps plus direct avec l’élément aquatique, lorsqu’on atteint la taille de 1 m, dans les deux centres de vagues intérieures à quelques minutes de Montréal : le Maeva Surf, www.maevasurf.com, au Centropolis de Laval, et l’Oasis Surf, oasissurf.com, au Quartier Dix30 de Brossard, où les premières tentatives pour maintenir son équilibre sur la vague fougueuse sont on ne peut plus encadrées.
Bazou et machin chouette
Bolides en tous genres
L’ingéniosité est d’ailleurs infinie quand il s’agit d’affronter les éléments. Et par-delà les classiques manèges de La Ronde, www.laronde.com, plusieurs infrastructures se sont créé une expertise dans les véhicules en mouvement. Au Mont-Saint-Sauveur se dressent les installations sur rails du Viking, www.sommets.com, où l’on s’immerge de sueurs froides en toutes saisons, en dévalant les sommets comme dans une montagne russe. À l’intérieur du véhicule, les passagers peuvent contrôler de manière autonome la vitesse pouvant aller jusqu’à 35 km/h, par un procédé similaire à celui d’une luge olympique. Cette descente est possible en tandem dès que l’on atteint la hauteur de 1 m, mais les jeunes intrépides auront l’autorisation de descendre les 1,5 km en solo lorsqu’ils auront atteint la taille de 1,40 m.
Dès 3 ans, les enfants accompagnés d’un adulte pourront également s’adonner à la conduite intérieure, dans des centres ouverts toute l’année, comme celui de Kart-O-Mania, www.kart-o-mania.ca, à Montréal. Cette dernière infrastructure vient tout juste de s’offrir une nouvelle flotte de Sodi Kart RX7, qu’ils pourront conduire eux-mêmes lorsqu’ils atteindront la taille de 1,30 m. Certains parents plus frileux seront toutefois plus rassurés de voir leur enfant se tourner vers une course plus virtuelle derrière les écrans géants du Montvr Montréal montvr.com/fr, qui n’est proposé qu’aux 7 ans et plus, mais qui permet à 4 joueurs (ou moins) de s’affronter dans une course endiablée.
Les enfants trop jeunes pour se lancer sur le circuit de course ICAR, avant l’âge de 10 ans et avant d’atteindre 1,22 m, découvriront avec joie l’Aérodium, icarexperience.ca/activites/aerodium, un simulateur de chute libre, où les expérimentateurs sont maintenus dans les airs par un vent soufflant à 200 km/h sous leur corps, dans un tunnel de près de 4 m de diamètre. Les enfants pourront aussi bénéficier d’un entraînement convenant aux parachutistes en herbe de 4 ans et plus. Bien que cette activité n’existe que depuis trois ans à Mirabel, il est possible de flotter ainsi dans les airs depuis plusieurs années déjà au SkyVenture Montréal, www.skyventuremontreal.com, qui, malgré son nom, est bel et bien situé au Centropolis de Laval. Une fois revenu sur terre, il suffit de faire quelques pas pour se retrouver au Cosmodôme, www.cosmodome.org, où l’on défie également les lois de la gravité grâce à la reproduction d’autres engins conçus, cette fois, pour préparer les astronautes à leur mission spatiale. Ceux-ci mettent à l’épreuve les facultés du système d’orientation interne du corps en faisant perdre, durant un instant, les repères spatio-temporels, en tournant le corps dans tous les sens. Un autre simulateur est conçu pour soutenir une partie du poids et obliger les futurs astronautes à fonctionner avec le même degré de gravité que s’ils étaient sur la lune. Il faut cependant savoir que ces activités ne durent que quelques minutes et ne s’adressent qu’aux futurs citoyens de l’espace de 1,30 m et plus. Il ne s’agit alors que du moment fort d’une journée passée au musée.
À l’attaque
Laser, flèches et paintball
Les plaisirs de la technologie pourraient captiver les enfants durant des heures et les parents qui voient les enfants devant leur écran de jeux vidéo le savent bien. Aussi, toute l’année, il est possible de proposer aux siens de participer physiquement à une aventure de poursuites et d’affrontements au laser dans les couloirs sombres et de plus en plus nombreux consacrés à la poursuite au laser. Les tournois durent une vingtaine de minutes, mais, comme dans l’univers du jeu vidéo, rien n’empêche de renaître et de rejouer indéfiniment ou encore, de profiter du fait que les centres de laser tag combinent souvent plusieurs activités.
Pour les fervents soldats de l’île de Montréal, le SkyTag, skytag.ca/fr/, de Dollard-des-Ormeaux, propose d’allier le combat et le saut en trampoline. Chez BoulZeye, boulzeye.ca, après s’être défiés sur les 35 000 pieds carrés des 6 sections aménagées pour le laser, les équipiers peuvent achever de régler leurs comptes devant une allée de quilles, où même des enfants de 2 ans peuvent jouer. Un autre vaste sentier de guerre, réparti sur 5 étages, se situe au cœur de Montréal, au LaserQuest, www.laserquest.com. L’espace comprend aussi des jeux d’évasion pouvant combler les jeunes de 10 ans et plus, aux tendances plus stratégiques que physiques. Au Ministry of Cricket, www.ministryofcricket.ca, les enfants, à partir de 8 ans, peuvent tenter de résoudre les énigmes de l’univers de Sherlock Holmes qu’abrite leur nouvelle chambre d’évasion. Mais c’est dès 6 ou 7 ans qu’ils verront leur envie de combats de balles de mousse ou de tir à l’arc, avec des flèches en mousse, à grands coups d’embuscades, au son d’une musique de zombie ou de Capitaine America, devenir réalité.
Paintball Mirabel, www.paintballmirabel.com, a également eu l’idée de remplacer ses balles par des flèches à bout de mousse, ce qui permet aux enfants d’utiliser les espaces de Paintball « des grands », mais aussi, tout comme eux, de se faire créer des scénarios de combat sur mesure. Et bien d’autres sources d’invasion proviennent du nord de Montréal : déjà, à Laval, au Zone 15, www.zone15.ca, on peut faire appel au laser pour défendre les siens, à moins que l’on ne préfère se tourner vers les autres couloirs sombres et fluorescents des lieux, consacrés au minigolf, ou encore, décider d’établir son champ de bataille à Mascouche, au Laser Action, laseraction.ca.
Les sentiers de paintball sont rarement ouverts aux enfants, à cause du pincement provoqué par le choc des balles de peinture, qui pourrait leur sembler désagréable. Cela n’a pas empêché les armées provenant du sud de Montréal, de Paintball 68, www.paintball68.com, à Saint-Alphonse-de-Granby, d’adapter leurs armes, et de créer des balles « à faible impact », dont les jeunes escadrons de 8 ans et plus devraient être en mesure de tolérer le choc, pour se mesurer à leurs adversaires. Mais le Sud possède aussi ses réserves d’armes au laser, entourées d’effets spéciaux, au Laser Game Evolution, www.lasergame-evolution.ca, du Quartier Dix30, à Brossard, et au Lasertag Invasion, www.lasertaginvasion.com, de Granby.
Un plus grand nombre de participants contribuant nettement au plaisir, des petits groupes sont fréquemment jumelés à d’autres visiteurs, pour leurs affrontements. Il est donc préférable, et même parfois obligatoire, de réserver. Selon les lieux choisis pour sa poursuite au laser, les enfants sont autorisés à devenir vos partenaires d’armes à partir de l’âge de 5 ou 7 ans, selon l’infrastructure, plutôt à cause du poids de l’équipement que du risque de douleur, puisque la seule souffrance que ce jet de lumière ou les flèches à bout de mousse peuvent causer est celle qui touche l’orgueil, lorsque l’équipement indique que notre adversaire a atteint sa cible.
De petites jambes, mais 10 0000 volts d’énergie !
Courses et matchs pour les petits
Rien toutefois n’oblige à passer par des décors virtuels ou des scénarios guerriers pour s’affronter. De grands événements sont d’ailleurs prévus à cette fin pour secouer les puces de toute la famille. Le premier coup de feu retentira sur le site du 45 degrés nord, www.45degres-nord.com/, à Saint-Calixte, pour annoncer le début de la course à obstacles qui s’engagera entre les enfants volontaires de 4 à 13 ans, les 16 et 17 septembre.
On passera ensuite aux Courses gourmandes, lescoursesgourmandes.ca, dont le départ sera donné au Parc régional éducatif du Bois de Belle-Rivière, www.boisdebelleriviere.com, de Mirabel, le lundi 9 octobre, comprenant cinq trajets allant de 1 km à 21 km, dont le plus court a été spécialement pensé pour les enfants, en plus du spectacle qui leur est destiné et du lunch local (et gourmand !) après-course qui devrait faire le bonheur de tous. La Candycourse, qui aura lieu le 21 octobre au Centre de la nature de Laval, www.centredelanature.laval.ca, se déroulera un peu sous le même principe, sauf que le long du trajet, l’approche de l’Halloween aidant, l’animation locale et gourmande y est remplacée par une multitude de bonbons et des personnages eux-mêmes travestis en ces objets de convoitise sucrés ; voilà donc de bonnes raisons pour poursuivre jusqu’à la fin le trajet d’une longueur de… 5 km.
Une nouvelle tendance émergente est celle du parkour, où les coureurs sont appelés à utiliser les escarpements pour mieux bondir d’un obstacle à l’autre, à travers les structures multiformes. Des infrastructures de grande taille, déjà équipées pour des activités connexes, comme le trampoline, la planche à roulettes ou l’escalade, ont été lancées, comme le Gym X, www.gymx.ca, à Saint-Jérôme, ou le Centre d’escalade Horizon Roc, horizonroc.com.
Attache ta tuque sur tes roulettes
Vélo ou planche à roulettes
D’autres espaces fournissent tout ce qu’il faut aux familles afin de rouler à travers montagnes et obstacles. De nouvelles pistes cyclables avec possibilité de location de matériel contribuent même à donner une seconde vie estivale à certains centres de ski, comme le mont Rigaud, ete.montrigaud.com, où on loue des vélos convenant aux enfants de 1,20 m et plus, jusqu’à la fin octobre, et le Centre de ski Bromont, www.skibromont.com, qui loue également des vélos aux enfants pour dévaler ses pentes jusqu’au 9 octobre.
Certaines pistes sont aussi expressément aménagées de façon à réduire ou à élever le niveau de difficulté que rencontrent les cyclistes et les amateurs de planches à roulettes, de patins à roues alignées et même de trottinettes. Toutes ces activités peuvent d’ailleurs être pratiquées sur les pistes montréalaises et planes du Circuit Gilles Villeneuve, www.parcjeandrapeau.com, entre deux courses automobiles, à condition d’y apporter son équipement. Pour un premier essai en BMX, en vélodrome ou sur terrain plus accidenté, le Centre national de cyclisme de Bromont, www.centrenationalbromont.com, peut s’avérer une option gagnante jusqu’à la fin octobre, non seulement pour sa grande variété de pistes et sa location d’équipement aux 6 ans et plus, mais aussi pour la possibilité de faire appel à un entraîneur.
À Montréal même, le TAZ, www.taz.ca, du quartier Saint-Michel, offre l’espace intérieur nécessaire et loue l’équipement de base et de protection pour s’initier ou approfondir ses habiletés au BMX, patins à roues alignées, planches à roulettes, trottinettes ou en sangle d’équilibre (slackline). Des forfaits donnant droit à une formation familiale, à la location et à un accès pour la journée font également partie de l’offre quotidienne, proposée toute l’année aux familles ayant des enfants de 6 ans et plus. Le site intérieur du Spin Skatepark, www.spinskatepark.com, de Brossard, ouvre aussi ses portes aux gens de tous âges voulant prendre part à toutes ces activités, sauf à la sangle d’équilibre. On y offre même des initiations de groupes tous les samedis et les dimanches matin, réservées aux 14 ans et moins, ainsi que des cours particuliers. On n’y loue cependant que les planches à roulettes et l’équipement de protection.
Objectif ? Faire bondir le cœur
Trampoline et trapèzes
Pour un rebond encore plus puissant, le trampoline peut devenir un allié remarquable, après une séance de poursuite au laser du SkyTag, skytag.ca, de Dollard-des-Ormeaux ou même lors d’un séjour paisible au Camping Choisy, campingchoisy.com, de Rigaud, dont le mini parcours d’hébertisme et le trampoline géant agrémentent les séjours familiaux. Le CampiAgile, www.campiagile.ca, se consacre plutôt à la formation des jeunes athlètes en gymnastique et en cheerleading, mais il penche maintenant vers une clientèle familiale ; la plupart des samedis après-midi de septembre et d’octobre, de 15 h 30 à 16 h 30, sont consacrés aux familles ayant des enfants de 2 à 11 ans.
Il est également possible de trouver des entraîneurs pour guider les familles qui explorent les joies du trampoline ou du parkour au sol au Gym X, www.gymx.ca, de Saint-Jérôme. D’autres artistes qui ont su flairer l’intérêt des familles d’aujourd’hui pour les disciplines du cirque, donnent rendez-vous à celles qui ont des enfants de 4 ans et plus aux Transporteurs de rêves, www.circodrome.com, de Saint-Eustache, pour des sessions de formation familiales ou multiâges, pouvant aller de quelques heures à 20 h, où, en plus du trampoline et des trapèzes, la jonglerie, les acrobaties, le fil de fer et les échasses sont à l’honneur.
Le trampoline se combine aussi souvent à d’autres activités qui contribuent à ce que l’on devienne très accrochés. Ainsi, au Club de trampoline Acrosport Barani, www.acrosportbarani.com, de Laval, on peut sauter dans toutes les directions, dès l’âge de 2 ans, sur les trampolines, trampolettes, tunnels élastiques et trampo-murs, mais aussi se consacrer à la corde à Tarzan, aux trapèzes, aux murs d’escalades et aux fils de fer. Les différentes succursales de ISaute, www.isaute.ca, de Montréal et ses environs (à Anjou, Laval, Kirkland, Brossard) présentent également aux familles de tous âges différentes façons de s’éclater, que ce soit par un premier essai sur les trampolines, une partie de ballon-chasseur ou de basketball, toujours sur trampolines, ou encore en jouant aux funambules sur leurs sangles d’équilibre ou en se jetant tout bonnement dans des bacs de balles de mousse.
Au ISaute, les lundis soir, ou encore, les matinées, entre 9h et 10h, des vendredis, samedis et dimanches sont même spécialement réservés au jeune public et aux familles. Mais la nouvelle succursale de Kirkland du ISaute élargit son offre, par des trapèzes, des murs d’escalade et des poutres où des lutteurs amateurs, amicaux ou familiaux, peuvent tester leur équilibre au-dessus d’un champ de mousse. Un tout nouveau parcours à obstacles, que l’on traverse à l’aide de cordes et d’autres moyens, a également vu le jour à Anjou, il y a quelques mois.
Grimper : 100 % permis
Escalades et activités à la hauteur de vos ambitions
Le nombre de murs, parfois extérieurs, mais surtout intérieurs, auprès desquels les membres de la famille peuvent apprendre à se dépasser en comptant les uns sur les autres, ne cesse de se multiplier. Ce type d’activités a déjà tant conquis le cœur des Lavallois qu’un mur d’escalade a été dressé au Centre de la nature, www.centredelanature.laval.ca, où des initiations encadrées seront proposées tous les samedis et les dimanches après-midi, à prix plus que modique, jusqu’à l’Action de grâce.
Pour en revenir aux sentiers intérieurs : bien que, de prime abord, le choix puisse sembler grand, la meilleure adresse pour la famille peut s’imposer assez rapidement en fonction des critères d’admission, en termes d’âges, de taille et de niveau d’autonomie. Les familles peuvent aussi choisir entre des centres où l’on va plus directement vers la montée d’adrénaline, munis d’autoassureurs, de façon plus autonome, ou d’autres où la première rencontre prend davantage la forme d’une activité encadrée par un moniteur privé. Les autoassureurs permettent ainsi aux enfants d’escalader les murs dès 3 ans au Centre d’escalade vertical, www.escaladevertical.com, de LaSalle, et dès 4 ans au Clip’n Climb, www.clipnclimblaval.ca, du Centropolis de Laval.
À Horizon-Roc, horizonroc.com, de Montréal, on opte plutôt pour la formule encadrée par un moniteur, pour assurer les premiers pas des familles ayant des enfants de 3 ans et plus. C’est le cas également à Canyon Escalade, www.canyonescalade.com, de La Prairie, qui accepte les enfants à partir de 4 ans. Un tel soutien personnalisé contribue souvent à multiplier les petits défis (vitesse, yeux cachés…) et à augmenter plus graduellement le niveau de difficulté, sans tomber dans l’ennui.
Prêt, pas prêt, je saute
Tyrolienne et descente intense
Et si, dans ces contextes, se serrer les coudes garde son importance, savoir lâcher prise contribue parfois à grandir… quitte à vivre, en cours de route, quelques grands moments d’adrénaline. Certains centres d’escalade l’ont bien compris et ont décidé d’agrémenter leurs décors plus « horizontaux » par d’autres structures où les plus audacieux iront courir et se lancer dans les airs. Ainsi, en plus de ses murs, de ses sangles d’équilibre (slackline) et de son parkour, le Centre d’Escalade Horizon Roc, horizonroc.com, s’est nanti d’un accro-parc, tandis que Clip’n Climb, www.clipnclimblaval.ca, vient de se doter d’un trapèze ainsi que d’une autre installation permettant de se laisser tomber de 10 m de haut, en toute sécurité.
Les paysages extérieurs de Montréal offrent aussi d’autres façons de laisser monter l’émotion, lors d’une descente vertigineuse. Déjà, à partir de 4 ans, les enfants sont considérés comme aptes à descendre les plus hauts immeubles, en tandem ou en solo… comme Spiderman ? Plutôt avec les harnais et le soutien humain de l’équipe Décalade, decalade.com. Et que dire de la grande Tyrolienne du Vieux-Port, mtlzipline.com, qui propose une infrastructure permettant de faire un saut dans le vide, retenu par un élastique, où les enfants peuvent affronter leurs peurs autant que le regard inquiet de leurs parents, toute l’année, dès qu’ils atteignent 18 kg ? Dans le Vieux-Port, les bâtisseurs de Voiles en voiles, www.voilesenvoiles.com, sont aussi particulièrement fiers de leurs parcours aériens, conçus de manière à ce que les enfants ne puissent se détacher qu’une fois leur défi, parfois à plus de 10 m dans les airs, achevé. Ce niveau de sécurité et le décor de navire visent à plaire aux parents autant qu’aux enfants de 3 ans et plus, mais les parents devraient eux-mêmes trouver leur part d’émoi en se prenant au jeu, puisque les niveaux de difficulté varient de débutant à expert. Les jeux gonflables et le carrousel des lieux s’adresseront plus directement aux enfants de 1 an et plus.
Afin de s’assurer que seuls les arbres ou quelques ours entendront les cris enfantins, non loin de Montréal, l’entreprise Arbraska, La Forêt des aventures, www.arbraska.com, a décidé de gâter tout spécialement les jeunes familles de passionnés potentiels d’arbre-en-arbre, par ses Villages Arbre-en-Ciel, conçus pour maintenir l’attention des 3 à 10 ans plus loin de la peur et plus près des glissades, des tunnels, des ponts-filets, des maisons dans les arbres et de quelques jeux au sol durant un bon moment. L’inauguration du premier de ces villages au cœur de la forêt a été célébrée cet été à l’Arbraska de Rigaud, plus tôt dans la saison, alors que celle de Rawdon se fera à la fin août. Le Parcours de l’Acro-Nature Sommet Morin-Heights, www.sommets.com/fr/acro-nature, dans les Laurentides, comprend, lui aussi, une section conçue spécialement pour les enfants de plus de 1,32 m, tandis que les escaliers de rondins font ressortir le côté plus athlétique des clientèles adultes ou plus énergiques.
Les grands non plus n’ont pas été négligés à l’Arbraska de Rigaud, où un autre parcours nouvellement créé, du nom d’Artemania, vient marier l’art et les beautés sauvages. Une troisième succursale de La Forêt des aventures au Mont-Saint-Grégoire, n’a pas encore annoncé de grande innovation pour cette année, mais sa petite ferme et sa collaboration avec le Verger et la crêperie Charbonneau, vergersdc.qc.ca, juste à côté, où elle entraîne ses visiteurs, durant l’automne, a de bonnes chances de continuer d’attirer les petits curieux et les grands gourmands.
Action sur mesure
Des modules adaptés aux enfants
Les possibilités de voir grand sont donc presque infinies. Toutefois certains parents trouveront plus sage de commencer par voir un peu plus petit, par observer comment leurs enfants réagissent à des structures un peu plus développées et complexes que celles de leur parc de quartier, avant de se lancer dans les grands exploits dignes des athlètes.
En ce sens, la formule parc extérieur urbain et module de jeu touche son apogée au Jardin botanique, avec la Cour des petits monstres, calendrier.espacepourlavie.ca/la-cour-des-petits-monstres, où, sous de grands arbres, se cachent des labyrinthes de paille, un pont qui gigote et quelques accro-singe. Certains campings s’assurent également que les trajets d’hébertisme puissent continuer à faire partie des plaisirs des enfants sans obliger leurs parents à vivre des émotions trop fortes en les voyant monter. C’est le cas notamment du Camping Belle-Vie, www.campingbellevie.com, de Sainte-Julienne, ouvert jusqu’au 1er octobre, dont toutes les épreuves sont construites de manière à ce que leurs usagers ne se trouvent jamais à plus d’un mètre du sol.
Bien sûr, les modules intérieurs conçus pour les 12 ans et moins demeurent aussi parmi les bonnes solutions de rescousse pour du plaisir presque garanti, beau temps, mauvais temps, sans planification requise. Il faut néanmoins prévoir le déplacement, puisqu’ils se situent généralement aux alentours de la ville de Montréal et que, malgré la grande variété de propositions habituellement offertes sur place, chacun a sa spécialité. Le Centre d’amusement Les Lapins crétins, www.centrelapinscretins.com, à Pointe-Claire, par exemple, possède un mur d’escalade autonome, mais se démarque avant tout par sa piste de danse interactive et sa piscine contenant non moins de 50 000 balles en plastique. Dans les succursales de Funtropolis, www.funtropolis.ca, on connaît aussi depuis longtemps le plaisir des piscines de balles et des modules où l’on peut s’accrocher, glisser ou grimper ; toutefois, ces dernières années, l’accent a avant tout été mis vers les effets spéciaux et les espaces virtuels : ainsi, on y trouve un mini-putt fluorescent, de taille enfant, et un espace où ces derniers doivent faire preuve de dextérité pour déjouer les lasers. Et, s’ajoute à cela leur fameux simulateur de montagnes russes en 4D, avec effets de vent, neige et bulles en prime.
Une piscine à balles ainsi que les passages à obstacles occupent aussi une part importante de l’espace du Centre d’amusement Diabolo, www.amusementdiablo.com, de Saint-Eustache, mais l’on y trouve bien d’autres formes de balles et de ballons pouvant inspirer les jeux les plus diversifiés. Au centre Zükari, www.zukari.ca, de Sainte-Julie, on trouve des terrains de soccer, de hockey et de Pilo-Polo (proche parent du ballon-balai, auquel vous initiera peut-être votre enfant), mais aussi des trampolines, des murs d’escalade et des labyrinthes. Cet espace a également la particularité de proposer des trajectoires selon le profil de chaque enfant (l’athlète, l’acrobate, l’explorateur…).
Voilà donc de belles occasions de se découvrir à travers le mouvement. Ainsi, que l’on passe ou non par le virtuel, c’en est fini de l’action en conserve des jeux vidéo. Et comme la recherche d’activité est déjà réalisée, il n’y a plus d’excuses pour demeurer devant vos écrans. Et si votre premier choix ne devient jamais un coup de cœur, au moins, vous aurez été en terrain propice pour recevoir une leçon de vie essentielle : lorsqu’on ne tombe pas où on voudrait du premier coup, surtout avant l’âge des courbatures, on se relève et on réessaye.